Gauquelin Michel

Michel Gauquelin, (13 novembre 1928, Paris – 20 mai 1991, Paris), psychologue français, et sa première femme Françoise Schneider-Gauquelin (née le 19 juin 1929 à Neuchâtel (Suisse) et morte en 2007), ont mené depuis le début des années 1950 des études statistiques de l’astrologie.

Michel Gauquelin, après des études de psychologie à la Sorbonne, a consacré sa vie à tenter de démontrer la validité de certains fondements de l’astrologie. Toutefois, il ne se définit pas comme « astrologue » et se défend de toute pratique de l’astrologie. Au départ de sa démarche, il chercha d’abord à démontrer l’inanité de l’astrologie en réaction à son père qui dressait des thèmes astraux.

Les Gauquelin se sont concentrés sur l’analyse d’un fondement de la doctrine astrologique qui affirme l’existence d’une corrélation entre la position des astres, le jour de la naissance d’un individu, et le caractère et l’orientation de la destinée de ce dernier. Cette voie de recherche explore l’astrologie, non pour tenter de prouver la connaissance empirique de l’astrologie transmise par la tradition, mais plutôt pour tenter une reformulation de l’astrologie par la science.

Un premier compte rendu des travaux des Gauquelin a été publié en 1955 dans L’influence des astres dans lequel il commence une analyse critique des travaux de ses prédécesseurs en astrologie statistique Paul Choisnard et Karl Ernst Krafft. Les conclusions de ce premier ouvrage de synthèse semblaient démontrer que pour un échantillon de personnalités connues pour l’exercice d’une profession donnée, la position des astres dans le ciel se retrouverait dans une distribution qui ne serait pas due au hasard. Dans ces premières études, des positions supposées statistiquement anormales de Mars ont été relevées chez les sportifs, de Jupiter chez les acteurs et de Saturne chez les scientifiques.

Dans les années 1950, les Gauquelin publient successivement Méthodes pour étudier la répartition des astres dans le mouvement diurne (1957) et Les Hommes et les Astres (1960) dans lesquels ils développent leurs analyses et conclusions.

Source Wikipédia